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UN PO' DI ARTE, ...estratti da Canale Academie

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ferrupaol
view post Posted on 7/7/2009, 15:01




UN PO' DI ARTE



image Maurice Utrillo et Suzanne Valadon à la Pinacothèque de Paris


En ce temps-là, Toulouse-Lautrec était un vagabond et les moutons paissaient sur les collines de Montmartre. Au pied de la Butte, génies, saltimbanques, pique-assiettes vivaient dans des tavernes, dormaient dans des galetas, peignaient sur les trottoirs, convaincus qu’ils vivraient un jour de leur art. Au Lapin Agile, les verres se vidaient à mesure que Bruant déclamait ses chansons ; au petit matin, la place du Tertre tanguait autant que les navires au long cours.
C’est dans ce pays de Montmartre que Suzanne Valadon, enfant sans le sou, allait devenir la diva des peintres de Paris. Degas, Renoir, Lautrec, la liste de ses amis composerait aujourd’hui le plus fascinant des musées. Modèle avant de devenir peintre, elle mit au monde avant ses vingt ans un enfant de la Butte qui allait en devenir l’une des plus célèbres figures.
Gamin de la rue Cortot dévalant les escaliers de Montmartre, Maurice Utrillo mourrait soixante-dix ans plus tard, aussi décoré qu’un arbre de Noël, riche, célèbre et plus seul qu’au temps de la construction du Sacré-Coeur.

L’une des plus fortes personnalités de son temps
Au cours d’une vie picaresque, il était parvenu à saisir sur la toile le blanc de Paris, gris clair comme les pigeons, devant lequel tant de ses pairs avaient échoué. L’atmosphère des rues désertes, les ailes des moulins qui s’arrêtent, les arbres de la rue des Saules qui s’inclinent. Sur les chemins de Corot et de Pissarro, il avait peint les tilleuls qui tremblent, les ciels clairs qui se voilent et les villages qui sommeillent. « Créé et mis au monde pour peindre, dira Sacha Guitry à sa mort, il aura peint toute sa vie comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, ayant pour guide son instinct, et ne sachant peut-être pas qu’il était, en peinture, l’une des plus fortes personnalités de son temps. »
Depuis 1967 et la dernière rétrospective qui lui ait été dédiée, Utrillo, l’ami de Modigliani avait pourtant été oublié. Le superbe hommage que lui rend la Pinacothèque de Paris rend justice à ce peintre paradoxalement méconnu aujourd’hui.
Jean Fabris, commissaire de l’exposition Utrillo-Valadon, est aussi le président de l’association Utrillo, à Sannois, et le détenteur du droit moral de Maurice Utrillo et Suzanne Valadon.
A l’occasion de l’exposition Valadon-Utrillo : au tournant du siècle à Montmartre, de l’Impressionnisme à l’Ecole de Paris, le Figaro Hors-série consacre un numéro à l’histoire passionnante et aux oeuvres des deux peintres. La présentation des tableaux de l’exposition, le destin croisé de la mère et du fils, mais aussi la bohème à Montmartre où Picasso côtoyait Gyp et Poulbot, la figure truculente de Francis Carco, la querelle des vrais et des faux Utrillo composent un numéro servi par une illustration exceptionnelle.

Scarica - Maurice Utrillo


Visite au musée Marmottan Monet



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À la mort de son père, en 1883, Paul Marmottan se consacre exclusivement à ses recherches historiques et artistiques sur la période du Premier Empire. Désirant constituer une collection, il achète à travers toute l’Europe des objets et des meubles de cette époque. Cet ensemble offre une vision cohérente et complète de l’art décoratif de l’époque, grâce à un choix d’œuvres majeures.
Nous parcourons en compagnie de Jacques Taddei, membre de l’Académie des beaux-arts, l’ancien pavillon de chasse acquis par la famille Marmottan en 1882.
Une collection variée de la période Premier Empire
Jacques Taddei nous présente la collection d’objets décoratifs en bronze et du mobilier du Premier Empire. Candélabres, pendules, lustres portent la signature des grands artistes du règne de Napoléon Ier. Quelques céramiques de grande qualité, des candélabres de la manufacture de Sarreguemines, un service complet de Sèvres et un vase du porcelainier Dagoty viennent compléter cet ensemble.
La collection de peintures, de gravures et de dessins de Paul Marmottan s’inscrit dans le prolongement de ses recherches et ses écrits sur le peintre Louis Boilly, le royaume d’Étrurie (1801-1807, en Toscane) ou encore l’école française de peinture de 1780 à 1830. Le visiteur découvre ainsi des vues de Paris et de ses environs, des tableaux de l’Empereur et de sa famille, ainsi que la fameuse galerie de portraits de Boilly.
Voué d’abord au culte napoléonien, puis, au fil du temps, à l’impressionnisme, grâce à l’extraordinaire générosité de quelques esthètes, le musée Marmottan Monet est aussi le dépositaire de la donation faite en 1981 par Daniel Wildenstein, de l’Académie des beaux-arts, honorant ainsi l’exceptionnelle collection d’enluminures réalisée par son père.
Cette donation, unique, qui comprend 313 miniatures, regroupe des œuvres d’écoles anglaises, françaises, italiennes et flamandes, datant du XIIIe au XVIe siècles.
Détachées de leur livre d’origine et peintes pour la plupart sur parchemin, elles offrent au public un panorama complet de cet art d’ornementation et d’illustration.
Monet : une collection impressionnante
D’ Impression Soleil Levant aux Nymphéas de Giverny, le musée Marmottan possède la plus importante collection au monde d’œuvres du peintre impressionniste Claude Monet.

Cet ensemble, exposé dans une salle créée à cet effet, offre au public l’occasion unique de voir, réunies en un seul lieu, des toiles significatives des différentes étapes de la carrière du maître et d’en suivre l’évolution de sa technique : des caricatures de personnalités havraises, exécutées dans sa jeunesse, vers 1858, ou de critiques parisiens, aux toiles inspirées par son jardin de Giverny (Eure).
À sa mort, en 1932, Paul Marmottan lègue à l’Académie des beaux-arts, en plus de sa bibliothèque de Boulogne-Billancourt, riche en documents historiques, l’ensemble de ses collections ainsi que son hôtel particulier, transformé deux ans plus tard en musée.


Scarica - Musée Marmottan

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La demeure de Claude Monet


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C’est dans un univers de fleurs et de bien-être toujours baigné de lumière que Monet vécut de 1883 à 1926 à Giverny (Eure). À cet endroit repose une propriété à l’image du chef de l’école impressionniste. Elle se compose d’un grand jardin, d’un jardin d’eau et d’une maison de crépi rose. À quelques pas de la maison au décor intérieur coloré se trouve le vaste atelier des nymphéas dans lequel Monet aimait à travailler. Dans plusieurs pièces d’habitation est présentée, selon l’accrochage choisi par le Maître de Giverny lui-même, sa précieuse collection d’estampes japonaises.
Hugues Gall, membre de l’Académie des beaux-arts, nommé en mars 2008 directeur de la Fondation Claude Monet, nous fait partager son admiration pour le peintre.
Monet aimait particulièrement peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang et son pont. Son jardin consistait en un pré planté de saules et un marais. Il a également peint les berges de la Seine. En 1914, il commence une nouvelle grande série de peintures de nymphéas, à la suggestion de son ami Georges Clemenceau.
Nous parcourons la propriété en compagnie de Monsieur Vahé, chef horticulteur. Il retrace le goût pour l’horticulture du grand peintre et son attrait du Japon. Nous expliquant les raisons et les difficultés d’un tel projet d’horticulture, il nous fait revivre quelques moments de la vie de Claude Monet.
De très importants travaux de restauration sont effectués et la propriété devient en 1980 la Fondation Claude Monet. Devant la maison, les jardins reconstitués à l’identique, se composent du Clos Normand au tracé rectiligne, aux voûtes de plantes aériennes entourant d’éblouissants massifs.
Ce « tableau exécuté à même la nature », était considéré par les contemporains de Claude Monet comme l’une de ses plus grandes réussites. Cette œuvre fleurie est complétée par le jardin d’eau ombragé par les saules pleureurs, composé de son célèbre pont japonais, ses glycines, ses azalées et son étang.
Dans cette maison au crépi rose qui a aujourd’hui retrouvé son charme intime d’autrefois, le chef de l’école impressionniste aimait à se reposer. Entre fleurs, plantes d’eau, atelier et pièces à vivre, Monet décidait de tout l’aménagement. À la fin de sa vie, il souffrait d’une cataracte qui altéra notablement sa vue. La maladie évoluant, elle eut un impact croissant sur ses derniers tableaux. Il est décédé le 5 décembre 1926 et est enterré dans le cimetière de l’église de Giverny.
Après son décès, les jardins et la maison furent légués par son fils Michel à l’Académie des beaux-arts en 1966.


Scarica - La demeure de Claude Monet
 
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Ruitor2
view post Posted on 17/12/2010, 15:48




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