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NAPOLEONE, ... estratti da Canal Academie

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ferrupaol
view post Posted on 7/7/2009, 14:48




Questa nuova discussione ha come tema Napoleone. La prima serie di sette interventi è stata prevista in sequenza dal sito stesso di Canal Academie.
Seguiranno poi podcast sull'Imperatore dei francesi rilasciati, singolarmente, nel corso del tempo.

BUON ASCOLTO!!!!

Napoléon : Que se passe-t-il en 1808 et 1809 ? 1/7

Cette première émission offre une présentation générale de la série en expliquant pourquoi les années 1808 et 1809 furent charnière et en développant les angles sous lesquels seront abordés les six émissions suivantes.
Les spécialistes de Premier Empire s’accordent pour considérer que 1807 fut une sorte « d’apogée » de l’Empire : surtout le premier semestre : Bonaparte a tout gagné, vaincu la Prusse, la Paix est établie, la France stabilisée au terme de presque 20 années très agitées, l’argent est abondant . Mais bientôt le ciel s’obscurcit, l’entrée en Espagne marque un tournant funeste : en 1808 la guerre reprend, en 1809 on se bat dans toute l’Europe.
Pour consulter le site de la Fondation Napoléon : http://www.napoleon.org/fr/home.asp

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Economie et finances de l’Empire (2/7)
En 1808, le 9 janvier, c’est l’entrée en Espagne en vue de consolider le Blocus continental. Cela a-t-il été longuement préparé ?
La guerre reprend, et fin 1808, on se bat également à l’est, avec début 1809 la victoire d’Eckmul qui permet d’entrer à Vienne... est-ce la fin de l’Empire romain germanique ? Disons qu’il y a un « avant » et un « après » Napoléon : l’Empire autrichien change de nature car il a encore un siècle d’existence après le Congrès de Vienne.
Revenons à 1808 : ces guerres rassemblent des moyens et des unités de plus en plus importants : comment est-ce financé ? Quels sont les revenus tirés des pays vaincus ou occupés ?
Comme le dit Thierry Lentz : « Un Etat ne peut pas avoir de politique sans finances et il ne peut avoir que la politique que lui permette ses finances ! ».
Napoléon est un homme d’argent, il le connaît bien et sait en gagner beaucoup. Il a su créer un système fiscal moderne pour pouvoir avoir les moyens de ses ambitions. Bien qu’il laisse en 1814 le pays dans le même état financier qu’il l’a trouvé au début, entre temps, il a réussi a conduire plusieurs guerres sans mettre en péril le pays. Pour se faire, il met en place en 1809 une fiscalité moderne par la reconstitution de contributions indirectes. Pour Napoléon : « L’Etat idéal est celui qui fonctionnerait avec très peu d’impôts directs ».
Même si la guerre nourrit la guerre, à la fin de la campagne de Russie le bilan est affreux : la guerre n’a pas payé la guerre et le déficit de 500 millions est essentiellement dû au coût de la dite guerre. A tel point que la grande armée reste à l’étranger (en Prusse précisément) pendant près de 3 ans !

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L’édition de la correspondance de Napoléon et un Dictionnaire feront événement ! 3/7
Dans cette troisième émission, sont évoquées les questions relatives à l’immense travail d’édition des 36.000 lettres de l’Empereur ainsi que la préparation d’un Dictionnaire du Consulat et de l’Empire complet.
La Fondation Napoleon accomplit un énorme travail de rassemblement d’archives, d’information et de diffusion des informations relatives à cette période de l’Empire. Elle contribue à publier deux sortes de travaux importants :
La publication de l’intégralité de la correspondance de Napoléon : 36.000 lettres ! Plus de 2000 lettres couvrant les années 1803-1804 viennent d’être publiée. Sont prévus deux volumes par an qui couvriront l’ensemble jusqu’en 2012 . Il s’agit de l’évènement éditorial contemporain le plus important de la période impériale.
Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, avec trois collaborateurs, dirige un Dictionnaire du Consulat et de l’Empire, qui constitue une somme rigoureuse et aussi complète que possible couvrant tous les aspects politiques, économiques et institutionnels de cette période.

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22 juin 1815 : la fin des Cent jours et de Napoléon (4/7)
Emmanuel de Waresquiel vient de produire un Cent Jours chez Fayard aussi passionnant que déroutant . En effet les Cent Jours (20 mars-22 juin 1815) sont souvent présentés dans les manuels d’histoire comme une sorte "d’annexe" sans grande importance à l’Empire. Or c’est une vision erronée :
Ce retour au pouvoir de l’Empereur parti de l’ile d’Elbe, cette marche triomphale sur Paris depuis Golfe Juan, est un acte qui va changer et la restauration et la négociation de Vienne sur la liquidation de l’Empire. Le Congrès de Vienne, 1814-1815, réorganise l’Europe après la chute de l’Empereur. Les décisions y furent prises par les quatre puissances, l’Autriche, la Russie, la Grande-Bretagne et la Prusse. Talleyrand y représentait la France de Louis XVIII. L’acte fut signé en juin 1815.
Au plan français, le retour de Napoléon pour trois mois ne va pas modifier grand chose, mais entrainer de nouveaux combats, des frais considérables alors que dans un premier temps la France avait été plutôt en bonne santé : pour la première fois la guerre sera sur le sol français, et cela constitue un grand changement. La défaite étant survenue, il y aura occupation et rançon de guerre.
Au plan européen, la seconde négociation de Vienne sera beaucoup plus sévère à l’égard de la France que la première : la France est désormais vue comme un "ennemi vaincu" auquel il faudra faire payer cette folle équipée.
Ainsi peut-on dire que, financièrement et diplomatiquement, les Cent Jours ont tout changé.
Emmanuel de Waresquiel a le mérite de montrer "l’envers du décor" : c’est-à-dire l’Empire et les Cent Jours vus du coté des Bourbons, des britanniques et des "restaurateurs". Le front déplacé en Belgique crée une grande confusion, Louis XVIII ne sait plus s’il doit rester au-delà de la frontière ou foncer sur Paris ; toutes les intrigues sont possibles, beaucoup changent de camps, d’opinion, de costume, d’amis, de carrosse...Là est le grand mérite d’Emmanuel de Waresquiel, nous restituer ces quelques mois troublés, décisifs, incertains...et surtout bien mal connus.

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La noblesse d’Empire 5/7
Ecoutez dans cette émission Jean Tulard de l’Académie française, spécialiste de l’époque impériale. Il nous explique comment Napoléon a ressuscité la noblesse !
Elle avait été supprimée par la Révolution française car elle était contraire au principe de l’égalité. Pourtant Jean Tulard rappelle avec malice la maxime de Napoléon : « Qu’est-ce qui a fait la révolution ? La vanité. La liberté n’a été qu’un prétexte. » Comme le dit l’académicien : « Sous la monarchie, la bourgeoisie d’affaires se voyait exclue des sommets de l’Etat : c’est cette bourgeoisise qui a fait la révolution. »
Napoléon : « Chez les peuples et dans les révolutions, l’aristocratie existe toujours : la détruisez-vous dans la noblesse, elle se place aussitôt dans les maisons riches et puissantes du tiers état ; la détruisez-vous dans celles-ci, elle surnage et va se réfugier dans les chefs d’atelier et du peuple. »
La bourgeoisie se retrouve donc au pouvoir sous Napoléon. La question d’une autre noblesse se pose car Napoléon en a besoin, avant tout pour assurer son régime. Pour se faire, il commence par instituer la Légion d’Honneur.
Sous le Consulat on trouve déjà une cour embryonnaire. Sous l’Empire, on compte les membres de la famille impériale (la noblesse est héréditaire) ainsi que des membres proches qui doivent être récompensés par des charges. Toutes les charges de l’Ancien régime resurgissent alors : Architrésorier, Connétable, Grand chancelier...
La noblesse assure une reconnaissance sociale. Elle récompense des services. Les premières nominations débutent en 1806 avec les officiers de l’armée puis le Sénatus Consulte du 1er Mars 1808 organise la noblesse d’empire. On voit resurgir les titres anciens : Prince, Duc, Comte, Baron, Chevalier, seul celui de Marquis ne reparaît pas, Molière l’ayant trop ridiculisé. Napoléon crée des « majorats » qui se rattache au titre de façon à le pérenniser.

Napoléon : « Je faisais disparaître la prétention choquante de la noblesse par du sang ; idée absurde en ce qu’il n’existe réellement qu’une seule espèce d’hommes, puisqu’on n’en a pas vu naître les uns avec des bottes aux jambes, et d’autres avec un bât sur le dos. »
Un titre peut être rattaché à un majorat c’est à dire à un ensemble de terres inalianables (celles conquises par Napoléon). Cela permet au titre de devenir héréditaire... ce qui est extrêmement recherché par leurs détenteurs ! Toutefois, il est soumis à certaines conditions dont la plus importante est l’approbation du Conseil du Sceau. Les terres mais aussi l’argent donné aux nobles vient du domaine de « l’extraordinaire » (c’est à dire des conquêtes qui apportent de nouvelles terres et de l’argent) et comme le précise Jean Tulard : « Cela ne se fait pas au détriment du contribuable français ! ». L’académicien n’oublie pas aussi de rappeler que le change peut réduire considérablement l’importance des sommes : « Dommage que l’Euro n’existait pas, cela aurait tout changé ! ».
Citations de Napoléon
« Je ne blesse pas [le peuple] en donnant des titres qui sont accordés à tel ou tel sans égard pour la question, usée aujourd’hui, de la naissance. Je fais de la monarchie en créant une hérédité, mais je reste dans la Révolution parce que ma noblesse n’est point exclusive. Mes titres sont une sorte de couronne civique ; on peut les mériter par ses œuvres… »
« C’est que cela aurait produit un grand mécontentement parmi le peuple. Si, par exemple, j’avais fait l’un de mes maréchaux duc de Bourgogne au lieu de lui donner un titre emprunté à l’une de ses victoires, cela eût excité beaucoup d’alarme en Bourgogne parce qu’on aurait pensé que quelques droits féodaux étaient attachés à ce titre et que le duc les réclamerait. La Nation avait tant de haine contre l’ancienne noblesse que la création d’un titre qui en eût quelque chose aurait excité le mécontentement général, et malgré ma puissance, je n’osais m’y exposer. »
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1809 et l’Empire napoléonien : bilan d’un système 6/7
La rivalité entre la Grande-Bretagne et la France est un point d’apogée de cette période. Les historiens Thierry Lentz et Emmanuel de Waresquiel reviennent sur les relations diplomatiques houleuses entre les deux pays. Quelles furent les causes de telles relations ? Qu’est-ce qui a créé les déséquilibres européens ? L’Empire fut-il un régime militaire ?
Comme l’indique Emmanuel de Waresquiel, les deux nations se déchirèrent à cause de la rivalité économique et à cause de leur empire colonial qui faisaient d’elles deux puissances rivales. Pour comprendre les faits, il nous indique le titre d’un livre : De l’état de la France, à la fin de l’an VIII par Alexandre Maurice Blanc de Lanautte Hauterive, livre qui démontre la fragilité du système de l’époque. Il y a les « conspirations Mallet », les tentatives d’assassinat, le retournement des prussiens (dernier des discours de Fichte à la nation allemande), le louvoiement de certains collaborateurs, la Grande Armée n’est plus invincible, la pression britannique est de plus en plus forte, en France même les enrôlements abusifs créent le mécontentement.
La mutation de l’Empire est-elle « vraiment » voulue par Napoléon ?
Nos invités reviennent également sur la préparation du « mariage autrichien » qui sera accompli le 1er avril 1810 et sur le fait que la France est dépouillée de ses colonies la même année. Ils tentent de répondre à deux questions clés :
Napoléon, à partir de 1809 n’est-il pas acculé à toujours avancer plus loin, à batailler sans cesse ? Notamment sous la pression anglaise et la défection du tsar ?
Le bilan n’est-il pas celui d’un bilan « involontaire » ?
Ce bilan est très contrasté :
D’une part, cet "Empire" clinquant et peu prévisible, a permis à la France et aux Français de "digérer" la Révolution, parfois en la renforçant, parfois en la voilant, parfois en l’oubliant : un travail gigantesque de création d’un droit plus égalitaire, les Codes Civil, Pénal, les Codes de procédure, qui commencent à entrer en vigueur, tout un personnel juridique et judiciaire nouveau, donnent un profil extraordinairement moderne à l’Empire. La relance de l’économie, par le biais des guerres souvent, l’encouragement des créations et des nouveautés scientifiques ou artistiques, la prise en main d’une diplomatie à peu près cohérente, une prospérité globalement rétablie donnent un bilan très positif, de même que des créations institutionnelles comme les structures d’enseignement, l’organisation de l’Etat, dureront bien au dela de la brève vie (14 ans à peine) de l’expérience napoléonienne.
Napoléon n’est t-il pas celui qui établit un vrai système ?
Le revers est lourd avec la guerre d’abord, et les erreurs stratégiques qu’elle finira par entrainer : le Blocus en premier lieu, cette volonté de "dominer"qui finira par perdre son sens et mènera au désastre (relatif). La très forte surveillance politique et intellectuelle, la mise en coupe réglée des publications, des théâtres, des enseignements, laissera une trace durable dans l’habitude pour l’Etat français de tout surveiller, tout organiser, tout vouloir contrôler... Le redécoupage de l’Europe, la création de l’ensemble germanique, le remodelage de l’Europe centrale, de l’Italie auront sur le long terme des effets inattendus.
Enfin, conséquence indéniable : obsédé par l’Europe, Bonaparte laissera -incitera même - les Britanniques à s’emparer des mers, retourner dialoguer avec ses ex-colonies d’Amérique du Nord, constituer un empire colonial gigantesque que la France n’arrivera jamais à endiguer... La puissance victorienne du XIXème siècle est en grande partie due à Napoleon.
Il y a aussi la libération de l’Amérique latine, la constitution de l’Empire du Brésil, la modification de la carte politique de la Scandinavie... La France a acquis pendant cette période l’image d’un "état fort" qu’elle s’efforcera de conserver. Mais le plus emblématique est sans doute la trace indélébile que ce passage fulgurant d’un petit homme aussi ambitieux qu’intraitable, à la fois visionnaire et entrainé vers une inévitable chute a laissé dans le destin français.

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Napoléon est-il un héros européen ? 7/7
Le mouvement de recréation européenne qui se crée autour du personnage de Napoléon depuis 1806 est ici expliqué: on peut « considérer que l’Empire eut sur le long terme européen des résultats à la fois prévisibles et inattendus » :
la Confédération du Rhin préfigure l’Allemagne telle que nous la connaissons ;
la Suède et le Danemark, ces puissances du nord en sortent affaiblies, la Finlande change de mains et passe à la Russie ;
la relation avec le Tsar fut à la fois importante et décevante et c’est pour une raison essentiellement économique que Napoléon entreprit la périlleuse campagne de Russie.
Mais « l’ennemi » est certainement la puissance britannique : les Anglais veulent commercer, c’est la base de leur pouvoir. Napoléon tentera, avec le Blocus d’affaiblir cette prééminence commerciale et coloniale. La Grande Bretagne a engagé des moyens considérables contre l’Empire et orchestré la récupération de points commerciaux et de transit dans le monde entier, pendant que Napoléon s’occupait à guerroyer en Europe. La puissance anglaise du XIXème siècle s’explique en grande partie par l’Empire.
Le bilan international de l’Empire est certainement un bilan « involontaire ». Le temps ayant fait son œuvre, Napoléon Bonaparte reste un extraordinaire mythe historique, un symbole étonnant, car la durée de son règne est – finalement – incroyablement courte, et tend à devenir de plus en plus un « héros européen ».

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Edited by ferrupaol - 26/9/2009, 17:35
 
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ferrupaol
view post Posted on 26/9/2009, 16:36




Inseriti i link su Napoleone (in lingua francese)
 
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Ruitor2
view post Posted on 17/12/2010, 15:51




Il link numero 3 è scaduto mentre tutti gli altri sono funzionanti.
 
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ferrupaol
view post Posted on 17/12/2010, 20:09




CITAZIONE (Ruitor2 @ 17/12/2010, 15:51) 
Il link numero 3 è scaduto mentre tutti gli altri sono funzionanti.

Appena posso provvedo.
GRAZIE!!!! :D
 
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dimitrino
view post Posted on 3/7/2013, 09:20




Grazie mille!
 
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4 replies since 7/7/2009, 14:48   268 views
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